Dans l'auberge

Sysia prenait une bonne bière à l'auberge. Accoudé au comptoir, il parlait avec toutes les personnes à proximité. Il leur racontait des histoires des plus entraînantes et abracadabrantes qui captivaient tous les auditeurs. Ils étaient suspendus a ses lèvres. Sysia gesticulait, imitait des voix qui passaient des plus fluettes aux plus rocailleuses. Tous pouvaient imaginer le récit voir toutes les scènes décrites avec une précision étonnante. Lorsque Sysia s’engagea dans une scène de combat, il se projeta sur le comptoir d’un seul saut et il devint le protagoniste du récit. Il mima qu’il avait une épée en main et qu’il se battait avec un monstre imaginaire sortit tout droit de son imagination. Après moins d’une heure, tout l’auberge l’écoutait avec une attention particulière, même l’aubergiste et les servantes avaient arrêté leur besogne pour bien entendre l’histoire de Sysia. Lorsque le récit prit fin, on vient lui porter de l’argent et on le remercia d’avoir permis d’oublier des problèmes personnels et que ce divertissement était d’un grand réconfort. Sysia amassa assez d’argent pour deux nuits à l’auberge et de la nourriture. C’était ce qu’il avait de besoin. Rien de plus. Selon ses principes, l’argent ne servait qu’a s’héberger et a se nourrir. Il finit la nouvelle bière qu’on venait de lui offrir.

Peu amène aux voyages dans les bois, Ryo tranchait à coup de lames psychiques chaque arbre géant qui «osait» lui barrer la route, à la grande consternation de sa sœur, qui l'interrogea donc à ce sujet.

- Tu peux me dire pourquoi tu fais tout ce tapage,j'en ai mal au cœur pour ces pauvres être vivants!

- Pff, ce sont que des arbres sœurette!

-Mais comment oses-tu parler ainsi? Décidemment, nous ne sommes pas si indentiques que les gens se complaisent à répéter inlassablement.

Sur ce bref entrefait, Ryo continua à déraciner les sécoÿas et à les balancer hors du chemin, sous le regard fusillant de sa sœur, qui fini bientôt par proposer un compromis. Ainsi donc le duo phénoménal accomplit sa tâche plus en douceur. Tandis que sa sœur insuflait la mort dans la sève des plantes géantes, Ryo attendait pour les pousser avec son «doigté délicat». Heureusement pour l'humeur ravagée de Rym, la forêt dense d'arbres géants se transforma peu à peu en une masse ondoyante d'herbe et en un chemin éclairé par des lampadaires à faible lumière. Ignorant les passants, ils ne remarquèrent pas que la peuplade de ces gens s'accumulaient tout autour d'elles. Les chuchotements firent place à un brouhaha énorme quand un individu à la svelte stature les apostropha à un tournant du chemin poussiéreux. Impétueuse de nature, Ryo le défia du regard et n'y entrevit qu'une extraordinaire beauté, dont elle ne put détacher son regard. De l'être qui se tenait devant elle se dégageait une aura sauvage. Fondant presque sur place, Rym était subjuguée par le regard profond et argenté du bel inconnu.Elle pouvait sentir dans sa paume les battements du cœur de ce dernier, et l'irrésistible envie de caresser de sa paume les traits fins de son visage lui fit faire une... idiotie.
Plutôt que de saluer l'étranger communément,elle balbutia quelques mots incompréhensible.

- Bon..bon..bon..jouwrr!?

Sous les éclats de rire de sa sœur, Rym piqua un fard et coupa net la gêne qui venait de s'installer.

- Bon, vous nous voulez quoi!? Vous comptez rester planté là comme une grande fougère ou nous laisser vous piétiner?? lança-t-elle, sur un ton plutôt désinvolte.Ce ne fût qu'à ce moment,en détaillant d'un œil inquisiteur l'homme, qu'elle remarqua ses oreilles...pointues.

- Vous êtes quoi au juste, un des ces haut-elfes hautaîns qui se croît si supérieur qu'il s'en lave les mains? J'ai vaguement entendu parler de votre peuple.. les elfes. Si vous croyez qu...

- Tais-toi jeune insolente! la coupa-t-il sur un ton impérieux.

*C'est c'que j'me disait Rym,un vieil elfe rabougris...*

- Et cessez ces pensées malsaines! Ne voyez vous pas le désastre naturel que vous avez causé dans cette forêt, il pointa de son long index les bois qu'elles venaient tout juste de quitter.

- Désoler, mais vous n'irez pas plus loin mes demoiselles! Vous en avez assez fait pour des décennies! Ouste, déguerpissez!

Sur le ton qu'il venait de prendre, Ryo ne réagit pas à l'habituelle, mais décocha un sourire empreint de malice à son interlocuteur, tout en faisant une œillade à sa sœur.Le geste était suffisant, Rym savait très bien quel était son travail maintenant.Elle s'avança gracilement vers l'elfe et aventura ses lèvres au creux de son cou pour lui murmurer un petit message.

- Avez-vous peur de la mort? lui sussura-t-elle, se reculant prestemment, son regard amusé fixé dans ses prunelles.

Elle tendit sa paume face à ce dernier et la contracta peu à peu. Lorsque ses doigts approchèrent de sa paume, on pu voir le regard glacé et apeuré de l'elfe, maintenant assis en chien de fusil sur la terre sèche, le visage crispé par la douleur. Laissant sa main se blancer le long de sa hanche, elle se détourna et défia les quelques marcheurs du regard. Peu d'entre eux restèrent sur place, soit ébahis, soit apeurés.

Le long du chemin elle continuèrent comme si rien n'était advenu, aperçevant au loin la fumée grisâtre de cheminée d'un auberge prostré au creux d'un amas de conifères sombres. Parfois, des voyageurs passaient près d'elle, mais les reconnaissants, ils les fuyaient du regard.

Une pailasse dorée recouvrait l'auberge en pierre beige, un feu crépitant à l'intérieur. Lorsqu'elles pénétrèrent à l'intérieur, elle reconnurent plusieurs visages de la foule qui s'était amassée quelques dizaines de minutes plus tôt. Prenant siège au bord du feu, le chemin jusqu'à cette petite table basse ronde fut accompagné par un nuage de murmures dont elles n'ignoraient pas la cause.Elles commandèrent donc deux breuvages et un pain au blé pour se rassénérer..

[Si quelqu'un souhaite me tenir compagnie, et bien soite, qu'il s'approche, mes petites jumelles ne mordent pas!^^]

Sysia venait a peine de finir ma bière lorsque des elfes apeurés entrèrent en catastrophe dans l'auberge. Sysia en attrapa un par le manteau et le presta de se calmer. Ce que l’autre finit par faire. Sysia lui demanda de lui expliquer la cause de l’apeure ment général. L’elfe lui expliqua que deux jeunes filles avaient détruit beaucoup d’arbres pour se frayer un chemin jusqu’ici. Mais le plus épatent c’était que lorsque une brigade vint les sommer d’arrêter ce grabuge, l’une des deux jeunes par un simple mouvement de main mit l’homme à terre gémissant de douleur. Sysia leva un sourcil, incrédule. Quelque instant après les deux jumelles entrèrent dans l’auberge et prirent place à une table. Sysia remarqua que tous les évitaient. Nullement dérangé, il se rendit a la table des jumelles.

-Bonjour à vous, jolies mesdemoiselles ! s’exclama-t-il, tout souriant et en leur faisant un clin d’œil charmeur. Me permettez-vous que je m’assis avec vous ? (n’attendant pas la réponse, il s’assit) C’est rare que l’on voit des humaines en nos lieux. Je me nomme Sysia ! Mais que faites vous en ces lieux ?

Je demandai a la serveuse une autre bière et j'offris les breuvages aux jeunes demoiselles

Arquant un sourcil dédaigneusement, Ryo jaugea d'un oeil scrutateur l'inividu qui osa les déranger pendant leur repas. Plutôt que de l'inviter à manger en leur compagnie elle préféra l'ignorer tout simplement. Rym, elle, toujours aussi subjuguée par l'aura félin et la beauté exquise des elfes, ne put que fabuler devant leur interlocuteur, et en tendant la main en signe de gentillesse, Ryo l'en empêcha.

- Faites ce qui vous chante, mais nous ne prendrons pas de votre boisson de bas étage..qui plus est, étant un efle, la bière ne devrait même pas approcher vos lèvres, puisque déstabilisant pour votre physionomie.Nous prendrons donc une coupe d'hydromel, beaucoup plus léger et délicieux, lui débita-t-elle d'une traite.

Toute fière de la lancée de sa soeur, Rym continua et ne s'occupa que très peu de sa malardise quand elle débuta son petit cours sur la biologie elfe.

- J'ignores si vous êtes un parfait imbécile dans votre peuple, mais la bière, une fois bue par un elfe déstabilise celui-ci à un point tel que ce dernier en régurgite presque tout son repas. Les imbéciles heureux qui donc..comme vous, prennent ce risquent endommagent leur santé et paraissent comme le dernier des imbéciles, lui dit-elle sur un ton léger, presque crystalin.

- Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez nous remercier pour vous avoir empêcher de détruire votre si parfaite santé d'elfe 'Mon Seigneur', lança-t-elle, ses derniers mots avec un ton rieur.

- Donc asseyez-vous si ce la vous plaît, mais ne vous attendez pas à un traitement de faveur, car pour ma soeur et moi, vous n'êtes qu'un elfe parmis tant d'autres.. ah et une dernière chose, faites taires ces vilaines rumeurs des fines bouches de vos compatriotes, nous ne sommes pas folle, nous entendons tout ce qui se dit ici!

Sur ce, Ryo désigna un banc et celui-ci se traîna comme un lâche, laissant s'échapper du parquet un bruit dissonant entre le cri d'un corbeaux et le couineemnt d'une souris.Rym quant à elle lui afficha un sourire radieux et déposa une coupe d'hydromel devant Sysia.

- Oh j'oubliais,je me présente.Je me prénomme Rym et voici ma tendre soeur Ryo, enchantées de faire votre connaissance messire Sysia. lui dit-elle aimablement, comme si la conversation qui vait précédée n'avait jamais eu cours.

Sysia écouta attentivement les échanges entre les deux soeurs. Son sourire n'avait pas quitté ses lèvres. Lorsque les soeurs eurent fini de parler, son sourire était au coin. Il se retenait pour ne pas éclater de rire.

- Jolies Demoiselles, je crois bien que l'on vous a induit en erreur. Moi-même nomade, j'ai donc pu apprendre de grandes choses. De surcroit je suis aussi un elfe, non? Donc qui sait mieux que les elfes ce qui est bon pour les elfes. Ce que vous venez de me dire que supposement la bière n'est pas bonne pour nous, je crois que vous etes pas au courant des grandes changements qui sont survenus. Les elfes aussi ont appris que un certain ingrédient dans la bière nous causait du mal, donc nous avons fait des recherches et les auberges elfiques ont changé leur recette afin que nous puissions aussi jouir du goût si exceptionnel de la bonne bière sans endômmager quoique ce soit dans notre méthabolisme. Mais ce qui me surprend le plus, c'est que vous semblez vouloir m'ingnorer, mais que vous vous souciez de ma santé. Je me demande bien quesque cela peut bien changer pour que je puisse être détasbilisé par la bière. Ca aurait pu vous débarrasser de moi. (petit rire)

Ensuite Sysia me leva debout sur mon banc, il prit son ton charismatique et commenca a crier.

-Tout le monde écouter moi! Je vous prirais de vous calmer, ces deux jeunes filles ne sont pas folles. Elles sont un peu étrange, mais nous devrions peut-être essayer de les connaître avant de les juger? Peut-etre qu'elles ont eu une mauvaise journée, ce qui arrive a tout le monde, et que leur seule facon de ce défouler est en détruisant nos arbres. Bien entendu ce n'est pas une bonne facon de se défouler, mais une fois en colère qui pense avant d'agir?

Après avoir émis mon opinion, tous, ou presque, hochaient la tête et semblaient d'accord avec moi. Donc tranquillement tous se calmèrent et recommencèrent a manger. Ils lancaient encore des regards dédaigneux.

C'est d'un regard noir que Ryo fusilla les prunelles de Sysia.Sa soeur, cachant subtilement sa frustration d'avoir été si impunément humiliée par cet ingrat d'elfe posa sa main sur celle de sa soeur en guise d'apaisement.

- Ohh, vous avez fait preuve d'une grande dignité en vous exprimant ainsi, messire elfe, ainsi nous vous remercions si gentiement de nous avoir corrigé au sujet de votre recette miracle. laissa tomber Ryo d'un ton amère.

- Je savais les elfes hautaîns, tête enflée, joueurs, mais certainement pas impudents! Oh bien sûr nous sommes humaines, mais nul besoin de de nous regarder de si haut.

Sa tirade finie, Rym se leva et déclara de sa voix crystaline,

- Effectivement mon cher Sysia, bien peu de gens pensent avant d'agir, et le fait que nous soyons humaines peut apparemment nous conduire à faire des erreurs, mais certainement pas votre statut d'elfe.., déclara-t-elle, ses paroles tel un flot de venin.

- Le regret fait-il part de vos sentiments? questionna la seconde.

Ce fut en parfaite harmonie que les deux soeurs délaissèrent leur siège pour contourner la table basse et quitter l'auberge avec tact.Cependant Ryo leur laissa un petit cadeau de remerciement, car à leur sortie, toutes les coupes de verres et de crystal teintèrent et éclatèrent en un nuage d'un blanc laiteux. Comme quoi les apparences sont souvent trompeuses.

[Jouons Sysia,jouons^^.Mais en fait ce que j'avais dit sur la bière et les elfes, c'était pas une invention..c'est du poison pour ce peuple,trop fier pour ne pas s'abaisser aux humains ni aux nains,bref place à la musique^^.]

Aussi étrange que cela puisse paraître, lors que les deux filles me lancèrent leur remarque sanglante. J'éclatai de rire, ce qui fit tomber la cenne que je tenais dans mes mains. Avant qu'elle ne sortent, je leur dis:

-J'ai jamais, ou plus grand jamais voulu vous dénigrez, mesdemoiselles, je crois fortement que vous vous trompez sur mon compte. (elles franchissaient la porte) De sur quoi, le regret n'est même pas dans ma liste de sentiments accumulés.

Ensuite tout c’est passé au ralenti. Je me penchai pour ramasser ma cenne, Donc tout mon corps en dessous de la table, c’est seulement à cette instant que tout les coupes éclatèrent. Étant protégé par la table, je m’accroupis encore plus en dessous pour saisir la base de celle-ci. Nous étions placé contre le mur donc j’utilisai la base comme un bouclier. Je longeai le mur pour enfin sortir de cet enfer déchaînant ! Mon sourire n’avait pas quitté mes lèvres, car je pensai que j’avais pas voulu les offusquer et que les deux jumelles avaient tout pris de travers. Je regardai la route pour voir si elles étaient encore visible, mais je m’attardai pas. Des cris et des plaintes me parvenaient de l’immeuble et j’entrepris vite d’aider les malheureux. J’espère bien revoir ces jeunes filles !

[[HJ Ca peut que ca soit vrai, mais dans ce monde on a trouvé un remède XD et fallais bien que je trouve quelque chose a te/vous répondre!]]

Agacée par ces enfantillages futiles, Ryo négligea les paroles de Sysia et transféra son attention à ce qui se passait dehors. D'ailleurs, elles n'étaient pas les seules à savoir s'amuser ici. Achevant enfin son discours insignifiant, l'elfe porta lui aussi son attention au grabuge qui régnait à l'extérieur de l'auberge, s'y dirigeant ainsi de même. Instintivement, Rym serra plus fort la main de sa tendre soeur et suivit le pas de Sysia jusqu'à l'extérieur, entraînant nonchalament Ryo derrière elle.

Le clair de lune faisait scintiller l'armure aux métaux clinquants et rutilants, carapace d'un massif en chair et en os. Jonchait sur la terre sèche un membre qui cherchait encore son corps, terre mère oubliée. Le fluide vital descendait en cascade dans les cheveux entremêlés de l'homme aux allures de bête sauvage, tandis que sa victime criait ses derniers cris d'abandon à la mort, victime du cycle des prédateurs. De sa poigne féroce, la créature de la nuit aspira le dernier souffle de vie de sa proie et jeta son corps inerte à ses pieds qui foulait honteusement la terre des elfes. Insensible aux actes barbares de l'invité d'honneur de la soirée, le couple étrange que formait les deux soeurs s'avancèrent à la rencontre du bestial inconnu. Qui qu'il soit, peu leur importait, mais sa nature les intéressaient.

Tendant la main vers lui, Rym posa sa paume sur son bras gantelé et ajouta une légère pression, tandis que sa soeur l'examinait du regard. Pendant ce temps Ryo s'occupait de son immobilité forcée.

- Que me voulez-vous? leur demanda-t-il brusquement, alors que Rym appuyait encore un peu plus, resserant sa poigne. Et toi sale gamine, lâche-moi! cingla-t-il sèchement, sa tête immobilisée.

Partant d'un rire sonore, les deux soeurs s'exclamèrent à l'unisson, presque satyriques.

- Nous voulons simplement t'étudier, vampire., déclara Rym, qui impuissante face à cette créature qui résistait à son emprise physique, lâcha finalement l'avant bras et se posta à côté de sa soeur, un sourire suspect aux lèvres.

Chuchotant à l'oreille de Ryo, comme dans leur tendre enfance, cette dernière aquiesca et lâcha les liens psychiques qui enserraient les pieds, la tête et les mains de leur rat de laboratoire. Vif et calculateur, ce dernier empoigna à la gorge Rym, qui peinait à respirer, aux bord des larmes. Prévoyant cette action brusque, Ryo canalisa la douleur de sa soeur vers le vampire et ce dernier flancha, la douleur grandement multipliée. Mais il ne fût pas dupe et enchaîna un coup de pied vers Rym, qui s'effondra à même le sol, paralysée par le choc dans ses côtes. Ignorant les spectateurs, Ryo, qui en avait assez, canalisa une fois de plus la douleur de sa soeur et la multiplia de nouveau pour broyer les rotules de leur jouet. Car oui, tout ca n'était qu'un jeu pour ce duo de choc.Rym, se relevant en passant la main sur ses lèvres empreintes de sang, lança à la foule de faire ce qu'ils voulait du meurtrier, leur expérience étant finie.

Sysia aida les malheureux pris dans les débrits de l'auberge quand il entendit des cris, mais provenant de l'exterieur. Sysia ne pouvait laisser sa tâche. Il enleva les poteaux de bois qui retenaient un homme au sol. Il l'aida a se relever, tout en s'appuyant sur lui, Sysia l'enmena vers la foule qui s'était formé plus loin. Il accouda l'homme sur un arbre afin qui reste debout et il se fraya un chemin au noyau de la foule. Enfin arriver au centre, il apperçut un monstre tenant Rym par la gorge. Sysia sortit vite mon arc.Il m'inquiètait pour la jeune fille qui suffoquait. Une flèche se plantait dans la nuque de l'humanoïde. Celui-ci ne semblait meme pas s'en être rendu compte. Ryo utilisa ses pouvoirs ce qui lacher le monstre. Dès que le Vampire donna un de pied à Rym, Sysia se précipitai vers celle-ci pour l'aider. Faisant une barrière de son corps contre le monstre. S'il voulait la refrapper se lui qui recevra le coup. Il la tint lorsqu'elle se leva. Peu m'importe qu'elle ne veuille pas de son aide, il ne voulais pas qu'elle souffre. Lorsqu'elle annonca que ce n'était qu'une experience, Sysia n'en revenait pas. Comment des jeunes filles pouvaient jouer avec leur vie et celles des autres sans aucune hésitation. Il prit la main de Rym et y mit un mouchoir. Il se foutait qu'elle le jete par terre lorsqu'il aura le dos tournai. Plus rien lui importait alors, sans un regard, il tourna le dos, replacer son arc et partit plus loin.

Je venais de faire des kilomètres de marche seule et la fatigue commencait réellement à se faire sentir dans mes jambes et surtout dans mes pieds.
J'avais après une journée de marche , laissée ma compagne et son cheval pour m'aventurer un peu plus vite vers je ne sais où.
C'est après trois heures de marche que j'arriva enfin dans un village nommé ''YËwendil''.
Je visita rapidement les lieux à la recherche d'une place douillette pour dormir, lorsque j'entendis des bruits de cris venant de près de moi.
Je fis une petite course pour arriver sur les lieux.
Deux petites filles s'amusaient à torturer une sorte de monstre qu'elles apellaient ''vampire''.
Je me mêlais à la foule qui étais déjà dense et j'observa l'étrange spectacle qui se fesait devant moi.
Puis quelques instants plus tard, les deux filles laissèrent le monstre tranquille, à moitié décapité et partir comme si de rien n'était.

Je trouva cet événement assez étrange et comme la plupart des gens ,je partis de mon côté,mine de rien ,mais pourtant assez perturbée.

- J'ai due attérir dans une ville de fous!! déclarais-je à voie haute sans m'en rendre compte.

Un grand homme près de moi me regarda étrangement , puis continua son chemin.
Comme la fatigue était de plus en plus grande , je décida de cogner à la première porte que je vis et de demander l'hébergement contre une somme modique.
Par chance , à la première maison ce fut une gentille femme qui me répondit et m,offrit son lit d'ami gratuitement, en échange d'un peu d'aide ménager.

Sysia était toujours bouleversé de l'incident lorsqu'il croisa une jeune humaine aux cheveux bleus. Il en avait déjà vu de cette couleur mais rarement chez les humains...Il s'interrogea a son sujet. Il décida de suivre la jeune femme qui semblait exténuée. Je la vit cogner a une porte pour demander hébergement. Il n’avait pas eu le temps de l’accrocher pour lui dire qu’il lui payait une chambre a l’auberge avant que une dame lui accorde hébergement. C’était la dame qu’il avait rencontré la veille et qui sembla beaucoup l’aimer. Alors il alla cogner a la maison. La dame vint lui ouvrir. Avec une révérence il se représenta. Un sourire éclaira le visage de la femme, avant qu’il n’ouvre la bouche, elle le laissa entrer. Elle voulait absolument qu’il lui raconte une autre histoire. Ce qu’il ne pouvait pas refuser. En marchant de la petite demeure, il jeta des discrets coups d’œil dans l’espoir d’apercevoir la jeune femme vue plus tôt. Il semblait qu’elle était déjà aller se coucher. Peu importe, pour l’instant il raconterait ses mésaventures aux îles Galenpos.

Je fut très heureuse de la réponse positive de la jeune femme et j'alla directement me coucher dans le lit d'invités qu'elle venait de m,indiquer.
Je sombra rapidement dans un sommeil réparateur qui me fesait le plus grand bien.

Sysia raconta des histoires une bonne partie de la nuit. Un moment la fatigue commenca a se faire sentir. Elle proposa à Sysia de dormir dans sa demeure, puisqu'il était tard. Sysia ne refusa pas. La dame lui indiqua l'endroit où il allait dormir. Il entra en souhaitant bonne nuit a la femme. Il referma la porte. Une fois entré, il remarqua que la chambra semblait avec été déja habité par un jeune, il y avait des jouets de bois sur les meubles et les dessins sur les murs faits probablement à la craie. Il plassa ses affaires au pied du lit et se coucha.

Je me réveilla tôt, comme à mon habitude et décida de visiter les lieux.
Je descendit les marches en fesant le moins de bruit possible,puis je me retrouva dans la salle que j'avais vu la veille.
Je continua ma visite pour découvrir un jolie petit salon de couleur vert pâle où se trouvait un large tapis beige remplit de jouets.
J'allais continuer lorsque j,entendit quelqu'un descendre les marches , je me'avanca pour aller accueillir cette personne qui était en faite ma très chère hôtesse.

-Bonjour madame, avez-vous besoin d'aide pour préparer le déjeuner?

Elle me répondit possitivement , puis je l'accompagna à la cuisine.
Moins de 20 minutes plus tard , la table était garnise de délicieux plat, des crêpes aux petit pain au four, des céréales aux confitures maison.
Je fus stupéfaite du nombre diverse de plats , puis je me souvins que le soir de mon arrivée j,avais v deux jeunes gamins jouer dans l'entrée.

La femme prit alors une clochette qui reposait sur le comptoir et la secoua trois fois, ce qui voulait surment signaler l'heure du lever et de se mettre à table.

Je m'installa et poliment j'attendit l'arrivé des deux enfants pour commencer à me régaler.

Sysia dormait encore lorsqu'un léger bruit le ramena sur terre. Il entendit des pas et des rires retenus. Sysia comprit par les bruits que deux enfants devaient se trouver dans la chambre. Ils se rapprochèrent du lit et Sysia se leva d'un bond attrappa les deux enfants il les mit sur ses épaules et tourna. Les deux jeunes crièrent et rirent en meme temps. Sysia les déposa lentement sur le lit. Les deux marmots se levèrent mais tombèrent tellement ils étaient étourdis ce qui provoqua un autre éclat de rire. Sysia riait aussi et commenca a les chatouiller. Un des enfants prit son bras et le fit tomber sur le lit et l'autre écrasa Sysia de son petit poid. Une clochette retentit. Sysia comprit qu'il devait descendre et d'un bond il partit a la course. Lorsqu'il descendit quelques marches, un des jeunes sauta dans son dos. Les trois garcons arrivèrent en catastrophe dans la cuisine. Ils se calmèrent, mais il riaient encore. Avant de prendre place a la table, Sysia remarqua la présence de l'inconnue au cheveux bleus. Il fit une révérence a l'hotesse des lieux et a la jeune femme. Il prit place a la table. Un des marmots questionna Sysia:

-C'est bien toi, le conteur et musicien que notre mere nous a parlé?

Sysia approuva de la tête puisqu'il avait la bouche pleine de crêpe.

-Tu voudras bien nous raconter une histoire de monstre marin?

-Avec des pirates sanguinaires ? Rajouta l'autre enfant.

-Je refuse jamais de raconter des histoires a des enfants qui ont soif de connaissance et d'imagination.HUmm, je voudrais dire aux cuisinères, mes meilleurs compliments!! Ce repas est excellent!

Je regarda d'abord l'inconnu avec étonnement , ne l'ayant pas vue a mon arrivée,Puis , il commenca a agir comme s,il étais dans un endroit familié, alors je crue qu'il habitait ici.Pourtant le questionnement des deux enfants me fit arrivée a me questionner moi-même sur son identité.
Le jeune homme commenca alors a raconter son histoire et moi de mon côté je l,écouta distraitement d'une oreille , pensant a ce que je ferais aujourd'hui et au reste de mon voyage...

Sysia avait attendu avant de commencer son histoire qu'ils soient sortis de table, il voulait pas parler la bouché pleine, puisque ça serait peu poli. Alors une fois la table ramassée, la vaiselle nettoyée et tout rangé, Ils allèrent tous dans le salon. Sysia remarqua deux épées de bois qui traînaient au sol, il les donna aux deux marmots. Il désida que ceux-ci allaient etre les héros de son histoire. Les valeureux marins Bryan et Jordan, reconnu de toute la mer. Sysia commenca l'histoire en faisant participer activement les deux enfants, les faisant se battre contre des monstres marins imaginaires et des pirates voulant voler des trésors cachés au fond des mers. La Mere des gamins semblait émerveillé par l'aisant ave lequel Sysia maniait les mots tout en amusant ses deux garcons. D'ailleurs celle-ci eu a participer en incarnant un personnage important dans l'histoire abracadanbrante. La jeune femme aux cheveux bleus, malgré elle, se tranforma en princesse en détresse et Sysia devait savoir son nom pour la nommée dans l'histoire et de se fait meme il le saurait pour plus tard. Alors s'était au tour de Yamina de jouer son rôle. Sysia ne savait pas comment elle réagirait, mais peu importe l'histoire évolurait avec sa réaction.

Je sortis de mes pensées lorsque le jeune homme commenca a raconter son histoire avec entrain, il entraina les deux jeunes garcons dans son récit ce qui la rendit encore plus interessante, puis je fut surprise d'entendre le conteur me demander mon nom , je lui répondit timidement.
Le garcon continua alors son histoire et m'impliqua à mon tour dedans, jétais une princesse,En DÉTRESSE!, je fut d'abord vexée par cette réflexion , une princesse en détresse, comme si j'étais une jeune femme gâtée qui n'étais pas capable de se débrouiller seule,puis je remarqua que ce bout du récit rendit les enfant enjoués se prenant pour des héros , des chevaliers, alors je laissa le jeune homme continuer son histoire tout en mimant avec exagération une jeune femme en détresse.

- Aider-moi!!, au secour!! mais qui va bien pouvoir me sauver.. criais-je tout en regardant les deux garcons.

La réaction de Yamina fit augmenter le niveau réaliste de l'histoire. Les deux garçons trépillaient d'exitation. Ils voulaient souver la princesse. Sysia se métamosphosa en Dragon des mers qui crachait .....des pieuvres !!!! Sysia lancait les peluches qui lui tombaient sous la main. Les enfants hurlaient de rire. L'histoire continua ainsi pendant deux longues, mais courtes heures. A la fin, Bryan et Jordan étaient des rois n'avignant sur la mer sur le dos d'une raie géante et la princesse avait épousé un homme syrène. Sysia expliqua au deux garcons qu'ils leur fallaient que leur imagination et ils pourront se créer des histoires qui seront aussi amusante tout seuls. Les deux garcons partirent en courant rejouindre leurs amis. Sysia se tourna vers la mere,avec n révérence, il dit:

-Merci de m'avoir permis de rencontrer vos deux magnifiques enfants, j,ai eu beaucoup de plaisir. Ils ont un très bel avenir devant eux, je peux vous le garantir!

Je me tournai vers Yamina, avec une autre révérance:

-Merci a vous de m'avoir soutenu, l'histoire n'aurait pas été aussi bonne sans votre aide. Je vous en remercie.

Je regardi le jeune homme qui me fesait la vérérence et je ne pu cacher un sourire, j'avais toujours trouver ces gestes de politesse amusant.
Je me rendit compte alors que je ne connaissait pas son nom, je me leva afin d'être a sa hauteur, car je m'étais assise durant l'histoire, en indien,sur le sol,et je lui demanda directement mais avec curiosité
- Monsieur, lui dis-je en fesant un geste de la main en signe de courtoisie, pour entrer dans son jeu, Quel est le nom de ce jeune homme à la parole si facile qui se tien devant moi?
Puis j'attendit sa réponse le regardant avec mon sourire le plus charmeur afin de le mettre mal à l'aise et de voir sa réaction.

Sysia regarda le jeu de charme que Yamina tentait de faire. Nullement intimidé, il prit sa main qu'elle présentait, mit un genoux au sol et lui fi un baise-main.

-Ô Grande Deesse aux cheveux bleus, milles pardon de m'etre présenté plus tot! Comme j'ai été sot, je ne mérite pas votre pardon... J'espère rattrapper mon tord en vous disant, que je me nomme Sysia!

Il avait une face de quelqu'un qu'on devait punir. Tenant toujours la main de Yamina, il baissa la tete. Ses cheveux tomberent vers l'avant cachant son visage. Il se permit un petit sourire.

Jouant toujours le jeu, J'enleva d'un coup sec et rapide, ma main de la main de Sysia et je le regarda avec colère et découragement.

- Mais où sont passé les bonnes manières de nos jours, se présenter autant en retard et laisser une demoiselle ainsi debout sans l'inviter a s'asseoir! Comment vais-je faire pour m'habituer a ces signes si ingrat envers mon humble personnalité...Nous n,avons plus les hommes d'autrefois......

Puis, je regardit en direction de la mère toujours présente derrière nous et lui fit un clin d'oeil invitant.
La jeune femme embarqua donc dans notre discour
- Oui , vous avez bien raison , où sont passé les hommes fort et si attentionné que nous avions avant..commenca la jeune mère

- Je ne sais pas comment nous fesons pour nous en sortir continuais-je avant de regarder Sysia droit dans les yeux.
-Vous avez perdu votre langue jeune homme??
je réprima un léger sourire moquer.

Sysia laissa parler les deux dames, avant de se lever prestement.

-Moi, perd ma langue! Certe Non! Mais voyez vous, j'ai tenté de rattraper mon tord, mais la seule chose que vous faites, c'est de tenter de me mettre mal a l'aise... Sysia s'écroula a genoux, les larmes aux yeux, Qu'ai-je fait au bon seigneur pour m'érriter une sentence si injuste!!!!Pourquoi moi!!! Il éclata en sanglot, mais bien entendu s'était de la comédie, mais la mère n'y croyait plus.

Elle se tourna vers Yamina, inquiète. Elle demanda si elle n'était pas allé trop fort. Voyant que le jeune homme ne se calmait pas, elle se pencha vers lui mettant une main sur l'épaule.
Sysia savait que Yamina ne se laisserait pas avoir si facilement.

Je me rendit bien compte , malgré son grand talent , qu'il jouait la comédie.
Pour ne pas déplaire à ma hôtesse et paraitre mal élevée ,je continua de jouer le jeu ,mais de facon plus courtoise, de plus je pouvais porter la situation a mon avantage.

- Oh pardonné moi de vous avoir ainsi offensé, je suis réellement désolée.
Hum.. pour me pardonné je vous donne la chance de m'accompagner demain soir pour une soirée au village, ca me permettra de le découvrir et peut etre trouverons nous un petit restaurant où je pourrais vous ,inviter.

Je parlais tout en fesant de grand geste de désolation puis je me retourna vers la jeune mère et lui fit un sourire pour la rassurer.

Je me retourna alors vers la porte et m'exclama
- bon, la température a l'extérieur me semble bonne ,alors je vous laisse un instant,je serais bientot de retour, puis je partie.

Suite au excuse de Yamina, Sysia se releva lentement et tristement. La tête basse il remercia la dame de s'etre inquièté pour lui. IL releva la tête et lui envoya un magnifique sourire. Ensuite, il sorti de la maison. Le soleil était radieux. Sysia marcha puis s'arrêta pour s'étirer. Il pensa à la soirée du lendemain. Il devait se trouver des habits propres et de l'argent. Il désida d,aller à la place centrale pour faire quelques uns de ses numéros. Accrobaties, jongglages, histoires et toutes sortes furent ce que Sysia fit de sa journée.